Motto : Crapula ingenium offuscat. Traduction : "le bec du perroquet qu'il essuie, quoiqu'il soit net" (Pascal).

Ce blog est ouvert pour faire connaître les activités d'un groupe de recherches, le Séminaire de métaphysique d'Aix en Provence (ou SEMa). Créé fin 2004, ce séminaire est un lieu d'échanges et de propositions. Accueilli par l'IHP (EA 3276) à l'Université d'Aix Marseille (AMU), il est animé par Jean-Maurice Monnoyer, bien que ce blog lui-même ait été mis en place par ses étudiants le 4 mai 2013.


Mots-clefs : Métaphysique analytique, Histoire de la philosophie classique, moderne et contemporaine,

Métaphysique de la cognition et de la perception. Méta-esthétique.

Austrian philosophy. Philosophie du réalisme scientifique.

mercredi 19 juin 2013


Trouvailles et Miscellanées en Histoire de la philosophie contemporaine - II


Dans un article publié en 1995 dans les Grazer Philosophische Studien, intitulé « Reacting to Meinong », David. M. Armstrong dit qu’il s’accorde avec celui-ci sur l’idée que les relations de causalité ont lieu entre états de choses – les « objectifs » chez Meinong. Dit rapidement, ces catégories (qui sont aussi parentes des faits) sont communes à leurs ontologies respectives. S’agit-il simplement d’un accord accidentel, entre le partisan australien de la science comme arbitre des propriétés qui sont, et le tenant autrichien de l’idée qu’il y a un « préjugé en faveur de l’actuel » –  et à propos de qui Bergmann disait que, tout en poursuivant des papillons phénoménologiques, il était parvenu à développer une pensée venant caresser la limite de ce que doit être la pensée réfléchie, complète et juste du Réalisme ? De quel réalisme s'agit-il ?

Ici, il est en fait difficile de chercher à déceler une filiation historique classique et on ne peut retracer la genèse exacte de ce concept dans leurs pensées. Une autre stratégie n’est pas inutile : elle concerne certains arguments ré-apparaissant au sein d’un débat précis, à propos de certaines thèses dont les caractéristiques sont apparentées. L’identification de tels arguments (headlines), ou des problèmes auxquels ils sont connectés, est bien tout ce que peut produire l’histoire de la philosophie avec profit – elle permet de se ressaisir des termes-clés du débat métaphysique et d’éclairer une partie des raisons faisant que des philosophes adoptent un concept ou une position.

A cet égard, on trouve ceci sous la plume de D. Armstrong, qui discute des tropes et des universaux immanents en rappelant une leçon de H. Hochberg :

« Un des arguments à l’encontre des tropes que j’apprécie m’a été signalé par Herbert Hochberg (2001, pp. 178-179)[1], bien qu’il soit présenté ici à ma façon. Considérons un trope, et disons qu'il est l’un des membres d'une classe de tropes simples. Les propriétés peuvent vraisemblablement être simples, et il peut donc y avoir des tropes simples. Afin de visualiser la situation, considérons que l'un de ces tropes a une nuance de couleur absolument déterminée. (Je ne pense pas vraiment que la couleur soit simple. Mais l'image est commode ici). Les autres tropes simples de la classe sélectionnée devront entretenir différentes relations de ressemblance avec le trope que nous avons sélectionné. Certains seront exactement ressemblants, d'autres relèveront d'une ressemblance moins exacte, et certains ne lui ressembleront pas du tout. Notre trope simple, appelons-le a, est numériquement différent des autres, mais cette différence numérique varie indépendamment de sa ressemblance ou de son absence de ressemblance avec les autres tropes de la classe. Mais comment ce trope simple a peut-il être le support de toutes ces relations différentes, comment peut-il fonctionner comme un vérifacteur distinct pour chacune d’elles? Souvenez-vous, il est supposé être simple.

David Robb, du Davidson Collège, m'a proposé une réponse. Il fait d’abord remarquer que la théorie du vérifacteur désavoue explicitement l'idée d’une corrélation biunivoque entre les vérités et les vérifacteurs. Donc, suggère-t-il, pourquoi notre trope simple ne pourrait-il pas rendre vraies les différentes vérités suivantes à son propos : il est numériquement distinct de tous les autres tropes de la classe ; il ressemble exactement au trope ; il ressemble moins qu’exactement au trope; il ne ressemble en rien au trope e ? À cela, je réponds : il pourrait bien en être ainsi (un « pourrait » épistémique), mais il me paraît plutôt invraisemblable qu'un trope simple puisse supporter toutes ces vérités différentes. On s’attendrait à ce qu’une certaine complexité dans les tropes eux-mêmes assure la complexité des diverses vérités que les tropes rendent vraies. »

(D. M. Armstrong, « Quatre disputes sur les propriétés »,
in Les Universaux, une introduction partisane. Trad. S. Dunand, B. Langlet & J.-M. Monnoyer.
Ithaque, Coll. Science et Métaphysique, 2009, pp. 166-167)


D’après Armstrong, la simplicité de certaines propriétés (ici les tropes ou particuliers abstraits ou moments dépendants) rend difficile toute affirmation ou thèse impliquant qu’une telle entité entretienne certaines relations multiples avec d’autres entités. Hochberg, dans son ouvrage Russell, Moore and Wittgenstein. The Revival of Realism (2001, pp. 178-179), discutait de ce qui est imputable au théoricien des tropes, qui prétendrait se passer d’universaux et de substrata, quand il voudrait structurer son ontologie simplement avec les seuls tropes, c’est-à-dire avec des propriétés supposément particulières et simples, dont les choses seraient constituées. Pour lui, le théoricien des tropes doit ou bien accepter des natures distinctes des tropes dont elles sont les natures – ce qui fait perdre toute sa teneur à la théorie des tropes ; ou bien présupposer une certaine complexité du trope, sans quoi il est en difficulté pour expliquer qu’un même trope pourrait entretenir des relations distinctes : celle de ressemblance exacte et celle de différence numérique avec d’autres tropes. C’est cet argument que retraduit Armstrong, formulé par Hochberg dans le débat sur la nature des tropes de cette manière. Voici le passage auquel Armstrong fait référence :

« Soutenir qu’un trope ne se trouve pas dans une relation basique de similarité avec un autre trope de la même espèce, ou que cette relation est une relation « formelle », et que de ce fait les affirmations comme « le trope x exactement similaire au trope y » ne sont pas vraies en vertu d’un état de choses qui implique une relation de similarité, mais simplement en vertu des tropes eux-mêmes, c’est implicitement faire appel aux tropes dotés d’une nature, et donc considérer les tropes de façon ambiguë. Dans un sens, un trope a une nature mais en est distinct ; dans un autre sens, il est pris comme un objet doté d’une nature et donc comme un complexe. Cela se voit facilement, car deux tropes distincts mais exactement similaires deviennent ce qui fonde la vérité d’une affirmation d’exacte similarité et d’une affirmation de différence numérique. Ce sont les tropes x et y qui sont les vérifacteurs pour « x ≠ y » et pour « x est exactement similaire à y ». Pourtant, ces affirmations « basiques » sont logiquement indépendantes. On doit donc distinguer le trope de l’espèce de trope qu’il est – la nature du trope. Mais faire cela revient à prendre un trope comme étant un complexe d’une nature commune à plusieurs tropes et à son aspect individuant. Ce qui revient à abandonner la perspective tropiste. Notons que cela ne consiste pas à dire que le partisan des tropes ne peut pas employer un substratum dont les tropes seraient des attributs ou des accidents individuels ou même des propriétés essentielles. C’est le trope lui-même qui ne peut avoir un substratum ou un aspect, et rester un trope. Deux tropes soi-disant simples ne peuvent être pris en tant que simples et comme vérifacteurs de deux affirmations basiques logiquement indépendantes telles que « x est différent de y » et « x est exactement similaire à y ». Deux tropes, x et y, sont individués en étant ce qu’ils sont, et ils sont aussi de la même « espèce » – exactement similaires – en étant ce qu’ils sont. En résumé, ils sont des complexes qui paradent comme de simples « individus ». 

(H. Hochberg, 2001, Russell, Moore and Wittgenstein. The Revival of Realism. DR. Hänsel-Hochenhausen, Deutsche Bibliothek der Wissenschaften, pp. 178-179.
Trad. Bruno Langlet.)

Le point commun à Hochberg et Armstrong est ici de s’interroger sur ce qui fait que deux tropes pourraient à la fois et par eux-mêmes être strictement ressemblants (procédure pour en faire des substituts aux universaux) et être aussi différents numériquement  (c’est-à-dire des particuliers). Quel est exactement le problème qu’ils soulèvent ? Y en a-t-il un ? D. C. Williams a par exemple soutenu dans son « Universals and Existents », que par nature, les tropes sont des particuliers discrets qui peuvent entrer dans des relations de ressemblance exacte avec d’autres tropes, ce qui fait qu’en vertu de leur particularité intrinsèque, le problème de la possibilité de la coexistence de ces deux relations (de différence numérique ; de ressemblance exacte) ne se poserait pas.[2] On pourrait aussi rappeler que des tropes exactement similaires peuvent bien être à des localités différentes – ce qui est vrai. Or, pris de la manière la plus générale, un trope est supposé être individué par soi, et tous ne peuvent pas l’être par des circonstance spatio-temporelles : il y a des entités qui sont distinctes et localisées/temporalisées de manière identique. De plus, Armstrong et Hochberg mettent l’accent sur le caractère simple du trope : peut-il être simple et individué et qualitativement disposé à entrer dans des relations de ressemblance exacte avec d’autres ? Ils doutent que l’on puisse répondre affirmativement à cela. Pourtant le trope n’est-il pas individué en tant que tel ? Oui, mais comme le remarque Hochberg, il ne l’est donc pas par son substratum, mais bien par lui-même, tout en étant aussi qualitativement déterminé par lui-même : est-ce que cela peut réellement aller de soi pour un trope supposé être simple ? Le trope n’est-il alors pas complexe tout en "paradant" comme un individu ? Cette formule de Hochberg est frappante, et il la donne aussi de manière inverse : deux tropes exactement similaires sont supposés distincts (discrets) par eux-mêmes, mais en vertu de leur ressemblance exacte ils appartiennent à la même « espèce », ce qui implique que sous un rapport, ils sont différents réellement, et qu’ils sont exactement similaires (identiques) sous un autre. La nature du trope ne le permet pas, dit Hochberg, qui affirme donc explicitement qu’ ici, on omet apparemment la complexité qui semble nécessaire pour articuler dans le trope à la fois ce trait individué et ce trait qualitatif le disposant à entrer dans des relations de ressemblance exacte.

C’est cette même démarche qui a été proposée au début du XXème siècle par Alexius Meinong, dans sa discussion de Cornelius et de son article polémique : Ueber Gestaltqualitäten. Cornelius y défendait une thèse qui serait classée aujourd’hui comme une forme de nominalisme de la ressemblance. Le point est qu’il refusait, pour les contenus présentés à l’esprit, de les rendre disponibles pour l’esprit sans des relations de comparaison permettant de les déterminer : il fallait d’abord comparer, pour que, par ressemblance, émergent des propriétés de contenu. La nature des contenus avant comparaison est donc problématique : Cornelius soutient à ce titre qu’ils sont simples.

C’est ce que critique Meinong (qui préfère parler d’objets, étant entendu que les propriétés sont aussi des objets pour lui) en remarquant précisément que dans ce cas, les objets ici considérés comme simples, qui sont supposés être à la fois distincts et ressemblants entre eux (pour certains), ne peuvent posséder la nature qui permettrait de fonder ces opérations. Ceux qui le pensent présupposent ce qu’ils veulent éviter d’avoir à assumer : la complexité de l’entité en question ou à tout le moins la possession d'une certaine structure. Meinong a une ontologie des propriétés particulières à l’époque ; il pense aussi que les contenus sont distincts des objets et que les relations et les complexions sont des objets d’ordre supérieur. Il est cependant intéressant de noter que le point ne concerne pas les universaux, ni les objets comme tels, mais la complexité qu’il faut bien officiellement enrégimenter dans l’ontologie dont on part : nous parlons de quelque chose qui est individué et qui a des propriétés, sans que celles-ci aient à être nécessairement des universaux immanents. Elles peuvent être des propriétés particularisées tout court, car ce qui fait ici l’objet de l’enquête est leur capacité à entrer dans des relations de ressemblance. La complexité et la reconnaissance qu’il faudrait en avoir sont alors le point à débattre.

Comme Hochberg aujourd’hui, Meinong suggérait que supposer, pour une entité simple, la coexistence de sa différence et sa non-différence, relativement à d’autres entités simples, suppose d’introduire subrepticement quelque composant non prévu — et non explicitement assumé, là où la simplicité d’une nature était pourtant supposée jouer le rôle essentiel. Cela entraine l’idée suivante : si on ne peut avoir un trope simple et véritablement capable en tant que tel de ressembler à un autre, faut-il alors penser qu’un trope est complexe, et si c’est le cas, ne quittons-nous pas la voie tropiste, comme le dit Hochberg ? On entrerait par exemple dans celle des états de choses : pourrait-on penser (toujours sans avoir forcément besoin d’universaux) que des propriétés particulières instanciées par un particulier feraient aussi bien le travail, comme le reconnaît Armstrong ? C’est selon nous ce que fera historiquement Meinong, quelques années après le texte cité ci-dessous, en soutenant que la ressemblance et l’abstraction se déterminent au sein d’objets d’ordre supérieur ou d’objectifs, par nature dotés d’une complexité. La catégorie des objets d’ordre supérieur impliquait une pluralité préalable – une forme de complexité du donné. La catégorie ontologique des « objectifs » est beaucoup plus proche de celle des états de choses, chère à Armstrong. Meinong et Armstrong n’y parviennent pas par les mêmes voies, et assurément ces concepts diffèrent chez eux sous de nombreux rapports.  

Voici le texte de Meinong où est mise en relief l’impossibilité à laisser coexister l’invariabilité et la différenciation au sein du simple – différenciation et invariabilité qui sont supposées caractériser la distinction entre les entités simples et leur capacité à donner lieu à des relations de ressemblance. Selon Meinong déjà, cela pourrait être le cas seulement pour quelque entité où la complexité serait reconnue :

« La théorie de la comparaison part très explicitement de « contenus simples » lesquels, doivent amener aux ressemblances mentionnées, sous différents « rapports », au sens des comparaisons discutées précédemment. Mais une telle simplicité est tout bonnement incompatible avec cette pluralité de rapports, ce qu’on peut admettre le plus facilement du monde si l’on prend immédiatement en considération le cas spécial de l’égalité, au lieu des ressemblances en général déterminantes pour ces rapports. Posons, par exemple, que A soit un « contenu » simple ou, comme je préfère le dire pour des raisons présentées ailleurs, un objet (Gegenstand) simple. Si je trouve celui-ci égal à B et C, et si nous avons été dans le vrai précédemment, alors il y a des ressemblances, ou plus précisément des égalités sous différents rapports, seulement si B et C ne sont pas égaux entre eux. Mais que va-t-on alors penser de l’exigence selon laquelle deux objets doivent être égaux à un troisième, mais inégaux entre eux ? Si, parmi eux, on a conçu « un » troisième objet de façon imprécise — dans notre propre cas, le premier objet, c’est-à-dire A, comme quelque chose qui en réalité se trouve être plusieurs objets, par exemple b et c, alors rien ne s’oppose bien sûr à ce que b soit, par exemple, similaire ou égal à B, et c similaire ou égal à C. Mais si A est simple, alors il est immédiatement évident qu’il n’y a pas de place en lui, pour ainsi dire, pour les deux égalités. L’impossibilité interne de la conception mentionnée ci-dessus se dévoile aussi à travers un autre de ses aspects. Selon elle, comme nous l’avons vu, deux objets peuvent être similaires sous des rapports différents, et donc être parfaitement similaires sous un rapport et dissimilaires sous un autre. Mais que devrait signifier la ressemblance ou, à nouveau et en particulier, l’égalité, entre un A simple et un B simple, si ce même A peut en même temps être inégal au même B ? 

A cet égard, une sorte de cas particulier porte sur la question de savoir si quelque chose de simple peut, en même temps, changer sous quelque rapport, et rester cependant inchangé sous un autre. Aussi certainement que je doive nier cette possibilité, dans l’esprit de ce qui a été présenté, aussi peu puis-je pourtant passer sous silence que la constance et la variabilité simultanées ne semblent justement pas se manifester dans les objets (sauf exception) et tel que, même par le plus consciencieux effort d’analyse, on ne parvient pas à les reconnaître comme des complexions. Pour les sons, le volume peut se modifier en regard d’une hauteur constante, tout aussi bien que la hauteur le peut en regard d’un volume constant. Quelque chose de similaire se montre dans les couleurs à propos des nuances, brillance, saturation ou de tout autre manière par laquelle les « dimensions » de cette pluralité peuvent être déterminées, à l’intérieur de certaines frontières déjà empiriquement tracées ; et si l’on ne tient pas compte de telles bornes empiriques, alors toute pluralité pluridimensionnelle dont les occurrences ne se présentent pas comme des complexions serait théoriquement mise en question ici. A cet égard, les déterminations de lieu de notre espace psychologique ou subjectif sont particulièrement parlantes : d’après ce qui précède, même quelqu’un leur refusant la tridimensionnalité authentique, s’il ne s’adjoint pas le secours d’une interprétation « empirique », par exemple, conserve toujours avec les deux premières dimensions l’exigence, assez étrange en apparence, que le lieu subjectif soit vu par lui comme constitué de deux déterminations variables indépendamment l’une de l’autre.

On peut tenter de faire encore un pas supplémentaire sur cette question. Est-ce que tous les sons, quand bien même ils différeraient toujours, ne sont pas égaux entre eux du fait qu’ils sont des sons ? De plus, tous les sons de différentes hauteurs n’ont-ils pas une hauteur « en général », tous les sons de différents volumes n’ont-ils pas un volume « en général » ? La même chose vaut naturellement aussi pour la couleur « en général », tout autant pour le rouge, bleu ou vert, et même pour n’importe quel petit ou long bout d’une ligne de couleur, pourvu seulement qu’on dispose d’une expression relativement convenable. Si maintenant, conformément au principe ci-dessus, à côté de la différence, l’égalité exige la désignation d’un composant particulier, alors pour chaque continuum ou quasi continuum, il est facile d’accroître à l’infini le nombre de constituants exigés, ou à tout le moins de l’accroître immodérément, et ainsi, le plus sûrement du monde, de rendre par là absurde l’exigence entière présentée à l’instant comme évidente. Comme on le voit par exemple en ce qui concerne la couleur, même l’exigence précédente d’égalité du nombre de composants et de dimensions menace d’aboutir à un flottement. »

(Alexius Meinong : « Abstrahieren und Vergleichen, » Zeitschrift für Psychologie und Physiologie der Sinnesorgane, Bd XXIV. 1900. Réédité dans Gesamtausgabe vol II, R. Haller (ed), Akademische Druck – und Verlagsanstalt, Graz, 1971, pp. 460-463.
Trad. Bruno Langlet)


B. L.







[1] Russell, Moore and Wittgenstein. The Revival of Realism. DR. Hänsel-Hochenhausen, Deutsche Bibliothek der Wissenschaften. 2001.
[2] 1986, Australasian journal of philosophy, n°64 : Williams y dit : « x est un particulier là où il est possible qu’il existe un y tel que x et y soient non-identiques mais exactement similaires indépendamment de leurs propriétés non-intrinséques. » De même : « Les entités particulières sont celles qui ne tombent pas sous le principe de l’identité des indiscernables, lequel dit que l’identité d’espèce entraine l’identité des cas ; c’est-à-dire que les particuliers sont des entités qui peuvent être exactement similaires et pourtant non seulement distinctes, mais aussi discrètes. »

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